Exploitation d'Antagnes

Un mal nécessaire, l’exploitation de bois le long de la route d’Antagnes

Une perte environnementale ?

Non, il a été décidé de créer des trouées à certains endroits afin d’initier le rajeunissement et obtenir à moyen terme une forêt stable, avec une végétation étagée par surfaces dans l’optique, cette fois-ci à long terme, de créer une forêt pérenne avec tous les âges représentés sur une grande surface.

Une perte pour la faune ?

Grâce à cette lisière étagée, l’habitat pour la microfaune (oiseaux, petits mammifères) sera augmenté et diversifié puisqu’il y aura plus de buissons qui serviront de cache et de nourrissage.

Le futur ?

Par ailleurs, il est espéré aussi diversifier les essences en amenant suffisamment de lumière pour que des espèces xérophiles s’installent naturellement et ainsi apporter de la résilience à cette forêt de basse altitude qui, présageons-le, va être fortement impactée par le rapide changement climatique que nous connaissons.

Sur cette zone, le Service forestier souhaite travailler avec les essences naturellement présentes du secteur. Il est espéré que les semenciers tels que chênes, érables, tilleuls présents dans le massif suffiront à renouveler et augmenter la diversité des essences forestières.

Pourquoi maintenant ?

Cette forêt est composée de 45 parcelles qui sont propriété de particuliers ou de la Commune. Certains secteurs, à l’image de la voûte d’entrée, font déjà l’objet d’analyses et de discussions depuis des années.  L’aspect paysager de cette zone a toujours repoussé les travaux. Aujourd’hui des décisions doivent être prises.

La sécurité de la route est prépondérante.

La sécheresse qui sévit depuis quelques années condamne à court et moyen terme de nombreuses tiges dans ce secteur telles que le hêtre. Un grand nombre de houppiers ont des branches ou des parties sèches.

Une alternative ? Fermer la route lors de mauvaise météo ? Intervenir par tronçons ?

Par expérience, la branche ou l’arbre sec ne vont pas forcément tomber lors de la tempête. Le moment de la chute étant imprévisible, la sécurité des usagers de la route prime sur la perte de ce magnifique tunnel forestier.

Par tronçons ? De quel côté commencer ? Il y a un déficit de sécurité sur l’ensemble du linéaire. Par conséquent, en laissant un côté sans intervention, c’est laisser une épée de Damoclès sur la tête des usagers.

La Commune tient à partager que cette décision n’a pas été prise de gaîté de cœur, puisque cela fait des années qu’elle s’interroge sur la façon d’agir dans ce peuplement forestier. Il est aussi important de souligner que le personnel œuvrant sur le chantier travaille pour votre sécurité et n’est pas responsable des décisions prises.