Loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPnp)
Edito du Boyard n° 90 - Hiver 2024-2025
LPrPnP … Késaco ??
Afin de remplir les objectifs que le Conseil d’Etat s’est fixé avec son Plan d’action biodiversité (2019) et son Plan climat (2020), une révision complète de la loi sur la protection des sites naturels, monuments et sites (LPNMS) était nécessaire.
Cette Loi (LPNMS) datée de 1969 est désormais scindée en deux nouvelles lois : l’une sur le patrimoine culturel et immobilier (LPrPCI), adoptée en novembre 2021 par le Grand Conseil, l’autre sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPnp) entrée en vigueur le 1er janvier 2023, dont le règlement d’application n’a été adopté qu’au mois de juillet de cette année !
Cette nouvelle Loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPNP) a plusieurs objectifs clés, dont :
- Préservation du patrimoine naturel : Protéger les paysages, les sites naturels, les espèces végétales et animales indigènes pour maintenir la biodiversité et les écosystèmes locaux. La loi renforce les actions contre les espèces exotiques envahissantes.
- Gestion durable des ressources : Promouvoir une utilisation durable des ressources naturelles, en veillant à ce que les activités humaines ne compromettent pas la capacité des écosystèmes à se régénérer.
- Protection des arbres et des espaces verts : Assurer la conservation des arbres, notamment ceux qui sont remarquables par leur âge, leur taille ou leur valeur historique. Cela inclut également les cordons boisés, les boqueteaux et les haies vives, ainsi que des espaces verts urbains pour améliorer la qualité de vie des habitants.
- Sensibilisation et éducation : Encourager la sensibilisation du public et l’éducation à l’importance de la protection du patrimoine naturel et paysager, afin de favoriser une culture de respect et de préservation de l’environnement.
- Adaptation aux changements climatiques : Intégrer des mesures pour atténuer les effets du changement climatique, notamment en renforçant la résilience des écosystèmes et en promouvant des pratiques de gestion durable.
Si ces objectifs visant à garantir la protection de notre patrimoine naturel et paysager pour les générations futures tout en permettant un développement harmonieux et durable des territoires sont tout à fait louables, il n’en est moins prouvé aujourd’hui que cela engendre un surcroit administratif important.
Entre théorie et mise en application, il y a un monde…administratif et budgétaire !
Voici donc (encore) un nouveau défi pour notre Service des forêts ! Par conséquent, de nouvelles procédures pour les abattages seront mises en place dès 2025. La Municipalité informera les citoyens en temps opportun.
La Municipalité
Source : vd.ch/LPrPnp